23/12/2019 Gare de Lyon, rien ne va plus !
Les syndicats de taxi dénoncent depuis plusieurs mois l’absence d’écoute de la SNCF sur le dossier de la gare de Lyon à Paris. La SNCF n’a jamais pris en compte les nombreuses remarques des organisations de taxis, pourtant unanimes pour dénoncer les manquements du projet « Gare de Lyon ». En conséquence, afin de défendre nos conditions de travail et le droit de nos usagers à prétendre à une qualité de service digne de ce nom dans une des plus grandes gares de France, un mouvement de blocage de la gare de Lyon est prévu courant janvier 2020.
La CGT-Taxis au sein d’une intersyndicale alerte le secrétaire d’Etat aux Transports, M. Djebbari, sur la non-application de la loi 2016-1920 du 29 décembre 2016. Trois ans après sa promulgation, l’article 2 de cette loi n’est en effet toujours pas applicable. Ce n’est pas acceptable.
Cet article est pourtant essentiel car il doit poser les premiers jalons du contrôle effectif des entreprises organisant des services de transports, communément appelé « plateforme ». Depuis leur création, ces entreprises ont en effet démontré une volonté permanente de contourner les textes, leurs nombreuses condamnations dans le monde et en France en attestent.
11/12/2019 Hidalgo et les taxis : 7 ans de perdus pour la profession !
Le 4 décembre 2019 une intersyndicale a eu lieu et a décidé d’interpeller la Maire de Paris afin de lui faire part du mécontentement grandissant concernant le traitement de ses services vis-à-vis de l’activité des taxis parisiens et plus précisément concernant les stations de taxis qui relèvent de son autorité. L’intersyndicale déplore de manière générale le manque d’implication d’Anne Hidalgo face à l’envahissement de VTC que subit Paris ces dernières années.
Cette commission, selon l’article D3120-22 du code des transports, est censée établir un rapport de ses activités. La CGT-Taxis n’a jamais eu connaissance de la rédaction d’un tel rapport sauf à considérer que le compte rendu des interventions des uns et des autres constitue un rapport. Dans la mesure où notre zone d’activité concentre la majeure partie de ce que vous appelez T3P, nous nous demandons à quoi peuvent donc servir ces réunions puisque aucun rapport n’en ressort.
02/10/2019 La CGT-Taxis réaffirme à la DGCCRF son opposition à la suppression de la prise en charge
La prise en charge est un élément fondamental du revenu des chauffeurs, qu’ils soient salariés, « locataire gérant » ou artisan. Sa suppression ne pourra pas être compensée au vu de son importance (10 à 20 % de perte de chiffres d’affaires selon le mode de travail). La précarisation du revenu des chauffeurs de taxi ne constitue pas, pour la CGT-Taxis, une voie de modernisation. Malheureusement, depuis plus de dix ans, les décisions successives de l’administration n’ont fait qu’aggraver la situation économique des chauffeurs de taxi.
30/09/2019 La prise en charge en danger ! 7 500 à 10 000 € de perte par an !
Une nouvelle attaque contre les taxis est en train d’être préparée par les autorités (DGCCRF, Préfecture de Police) avec, une fois de plus, la complicité des représentants patronaux (loueurs et radios) : ils veulent supprimer la prise en charge ! La CGT-Taxis a eu la surprise de découvrir lors d’une réunion les représentants patronaux de concert avec les représentants de la Préfecture de police envisager la suppression de la prise en charge alors que nous étions censés améliorer l’affichette et la note de course !
08/07/2019 Commission taxi Paris
La commission professionnelle du taxi s’est déroulée ce jeudi 4 juillet 2019. Rappelons que dans ces commissions administratives les syndicats ne sont que consultés. La Préfecture et le Préfet sont en effet les réels décisionnaires. C’est une conception très archaïque que les Cochers Chauffeurs dénoncent régulièrement. Seule l’implication massive des chauffeurs dans les syndicats permettra de renverser cette situation d’injustice. Quoi qu’il en soit, voici les interventions et les positions de la CGT-Taxis défendues lors de cette commission « consultative ».
16/05/2019 Communiqué mouvement national 20 mai 2019 contre la LOM
Les organisations professionnelles de taxis (CFDT, CGT, ÉLITE, FO et SUD) dénoncent la politique menée par le gouvernement, et notamment la LOM, qui vise ni plus ni moins qu’à achever la destruction du métier taxi. Toutes nos interpellations de la Ministre des Transports sont restées lettres mortes et la seule réponse qu’a daigné faire hier Madame Borne sur les réseaux sociaux (est-ce cela le dialogue « social » ?) est de laisser entendre que les taxis ne seraient pas en capacité de comprendre la loi… C’est une provocation indigne d’une représentante de l’État.
04/03/2019 : Première analyse de la CGT-Taxis du projet de LOM
La loi d’orientation des mobilités (LOM) va être débattue ce mois-ci au Sénat, avant de passer en avril à l’Assemblée Nationale. Nous savons que cette loi a subi de forte influence tout au long de son écriture et cela se ressent. Au lieu de régler de réels problèmes (maraude électronique, réservation, rôle des VTC,…) la LOM en fabrique de nouveau. Elle compte notamment dans sa version actuelle nous mettre sur un pied d’égalité avec les contrefaçons de taxis que sont les VTC en leur créant des emplacements de stationnement et en les autorisant à circuler dans les voies réservées. Bien sûr, les plateformes profitent de la bienveillance du gouvernement qui les encourage dans leur modèle de précarisation.
22/02/2019 Rapport de l’IGAS et LOM : vers une nouvelle injustice ?
La Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) en préparation depuis des mois va entrer dans sa phase finale. Les prétendus Assises de la Mobilité qui avait précédé la rédaction du projet loi nous avaient mis en garde contre la partialité du gouvernement. La CGT-Taxis avait en effet découvert l’influence très forte d’un des actionnaires de Heetch puisqu'il présidait un « atelier » de ces Assises (lire l'article sur ce sujet). Un nouveau rapport commandé par la Ministre des Transports semble vouloir se servir de la LOM pour transformer un peu plus les VTC en taxi. Les VTC se plaignent d’être précarisés et souhaitent donc s’approprier nos droits mais sans supporter les contraintes des taxis. La CGT avec la CFDT, FO et SUD a souhaité mettre en garde la Ministre sur la réouverture des hostilités qu’entraînerait inévitablement une mise en application des recommandations de ce rapport.